La vie se dévoile à l'oeil qui depuis tant d'années, observe.

L'ovale du visage d'un tourment brassé par le courant apparaît, familier, animal, ligne tracée par l'ancienne mémoire qui devient le mirage de l'homme immobile penché sur l'existence.

Le flou naît du mouvement, le mouvement de la clarté de l'esprit qui se fait silence.

L'homme qui observe en liberté crée à son image. Elle jaillit d'une source, d'une souche, évidence de sa complexité.

La photo devient la surface où se révèle en relief mouvant le grand concert de notre vivant.

Si l'insecte se fait brindille sur la solidité de l'arbre, le regard du poète qui photographie utilise son temps de nature à faire parler l'humanité de l'oeuvre.

Ce dialogue, il appartient à chacun de le poursuivre dans le secret du regard de son histoire.

>Retour